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MON HISTOIRE

Logo Noémie Barronie auteur, NB, Édition, Chut ! J'écris ! le nom de l'entreprise, couleur blanc

C'est l'histoire d'une jeune fille qui a réussi à se débarrasser des croyances limitantes répétées depuis l'enfance, pour un jour tout plaquer et réaliser son rêve.

Chapitre 01

J’avais 15 ans et je n’arrivais pas à trouver ma place.

Une jeune fille discrète, timide, qui cherchait toujours à passer inaperçue, c’est moi Noémie, une raconteuse d’histoire dans l’âme.

Amoureuse des mots, je n’ai jamais cessé de créer, d’imaginer, de raconter, le plus souvent dans ma tête, pour un jour réussir à poser sur le papier les premiers chapitres d’un roman.

Je me souviens d’un camarade qui relisait et me donnait ses avis qui, pour la plupart, se révélaient positifs.

 

Était-il objectif ? Je ne sais pas !

 

J’avais 15 ans et ça me rendait heureuse !

Noémie Barronie, en dédicace dans une bibliothèque, présentant deux romans d'une même saga, Combats d'une vie

Mais j’étais aussi une jeune fille mal dans sa peau, en manque de confiance en soi, marginale pour certains. Ne suivait pas la mode, n’écoutait pas les mêmes musiques que les autres (team Queen, Linkin Park et Simple Plan et c’est toujours le cas aujourd’hui), ne pensait pas de la même façon, était plus ronde que la « normale » … Bref, je n’arrivais pas à trouver ma place.

Et les mots des professeurs n’aidaient pas vraiment :

« Tu es dyslexique, tu ne pourras pas travailler dans l’édition »

« Écrivain pfff, c’est pas un métier ».

« Tu n’as pas le niveau, choisi une autre voie, c’est préférable »

Bon, c’est vrai, 12 de moyenne générale, même en français, on peut faire mieux !

Découragée, rabaissée, démotivée, je ne pouvais pas.

J’étais une ado, alors on écoute les adultes et on choisit un autre chemin : le commerce.

Chapitre 02

Je me suis investie pour RIEN !

Après trois ans de bac, 10 ans d’entreprise, nous sommes en 2020 et il s’en est passé des choses.

 

⭐ Je suis devenue responsable de rayon juste après le bac.

⭐ J’ai changé de magasin (mais toujours dans la même enseigne) et j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir adjointe de direction.

J’avais la gestion d’un magasin entre mes mains. Je m’occupais du recrutement, du management des problèmes informatiques, des pannes de chambres froides, de la station-service, de passages de commandes, de la gestion de plusieurs rayons et j’en passe.

 

J’adorais mon boulot parce que les jours ne se ressemblaient pas. Je me suis investie énormément jusqu’à consacrer mes week-ends, les jours fériés (et c’est rare d’en avoir dans la grande distribution) et même mes vacances.

Jusqu’au jour où tout a basculé !

 

En juin 2020, un changement de direction et un début de grossesse, une équation impossible ! C’était le début de la descente aux enfers.

J’ai tout perdu !

 

Mes responsabilités, la gestion du magasin, la reconnaissance et en prime, l’estime de soi qui s’est écroulée.

Tout cet investissement, tous ces efforts piétinés, écrasés et jetés comme des grains de poussière qu’on balayerait devant sa porte. J’étais devenue qu’un pion.

J’ai encaissé, réprimé, j’ai tenu bon, mais ça devenait intolérable. Je pleurais le matin dans ma voiture, je déchargeais le soir sur mon mari.

 

Il était temps de dire stop ! Mon médecin m’a dit stop !

Chapitre 03

L’écriture m’est revenue en pleine face !

Mon mari travaillait, j’étais seule chez moi et je n’avais envie de voir personne. Je broyais du noir.

Et l’écriture m’est revenue en pleine face ! J’ai eu cet appel, fort, puissant comme si ma vie en dépendait. Ce n’était pas un besoin, c’était vital !

Alors j’ai attrapé mon téléphone, j’ai commandé un carnet d’écriture, en cuir noir, je ne sais pas pourquoi, mais j’avais l’image de ce type de carnet, j’en rêvais, et j’ai complété avec un stylo-feutre.

À la réception, je n’ai pas perdu de temps, je suis mise à écrire. Pas pour évacuer toute la colère qui m’envahissait, mais pour m’évader et pour enfin rencontrer les personnages qui étaient déjà là depuis plusieurs mois.

Oui parce que même si je n’écrivais plus, j’étais toujours en création. Je me réfugiais parfois dans la chambre froide pour répéter les scènes, les dialogues.

La saga Combats d’une vie était là, sans le savoir !

Chapitre 04

Et maintenant on fait quoi ?

C’était la question qui me hantait. C’était impensable pour moi de repartir dans ce magasin.

J’ai accueilli ma fille avec bonheur, j’ai profité d’un congé parental, j’ai continué à écrire avec toujours cette pensée : qu’est-ce que je vais faire après ? Alors que la réponse se trouvait dans ce fameux carnet en cuir noir.

Avec de la débrouille, de la persévérance, de l’apprentissage, de la motivation, j’ai découvert comment publier un livre. Conception, mise en page, correction, j’ai rencontré mon illustratrice qui est aujourd’hui une amie en or.

Je me suis formée, je suis tombée, je me suis relevée, je me suis arraché les cheveux (au sens figuré, on est d’accord), et en juillet 2022 le tome 1 de Combats d’une vie est publié. 

Une joie, une fierté, mais aussi des doutes, des peurs et le syndrome de l’imposteur m’a bousculé.

« Qu’est-ce que je fous parmi les plus grands ?

Je n’y arriverais jamais ! »

Noémie Barronie, en chronique radio pour la présentation de ses romans, la saga combats d'une vie

Et j’ai reçu les premiers retours élogieux de lecteurs, de mauvais avis parfois, qui font mal et qui sont ceux qu’on retient le plus. Mais, on ne peut pas plaire à tout le monde. Un point difficile à prendre conscience.

Je ne me suis pas découragée, j’ai continué et en novembre 2023, le tome 2 est publié.

Chapitre 05

Quand le destin nous appelle…

Malgré tous les nombreux retours positifs, j’ignorais encore si j’avais une place.

Et un jour, je reçois un message sur mon site internet, un message qui m’a boosté, qui m’a fait du bien :

« Bonjour, je vous ai rencontré au marché de Noël à Périssac où j'ai acheté votre livre que j'ai adoré et pour cela je vous ai commandé le deuxième avec une dédicace qui sera aussi belle que sur le premier livre. Continuez comme cela vous êtes bien partie. »

Et là, je me dis OUI, j’ai ma place !

Tous les plus grands sont passés par ça :

⭐ JK Rowling a été refusée 14 fois par des maisons d’édition alors qu’elle est à la tête d’une des licences les plus rémunératrices.

⭐ Émile Zola a été refusé 25 fois de l’Académie française et c’est l’un des auteurs les plus reconnus en France.

⭐ Stephen King, le roi de la science-fiction, son premier roman a été refusé une dizaine de fois, aujourd’hui, 60 de ses œuvres ont été adaptées en films ou en téléfilms.

Alors tout le monde peut avoir sa place !

Chapitre 06

C’était une super mauvaise expérience

Noémie Barronie, en atelier avec les enfants sur le thème de la BD, jardin arboré, avec l'association Arts et Canailles

Malgré tout, après 4 ans de recul et de reconstruction, c’était une super mauvaise expérience.

 

Grâce à ça, j’ai pu m’enfuir de cet engrenage de « je dis oui à tout ».

J’ai pu enfin dire non ! J’ai pu enfin dire stop.

 

J’adorais ce métier, mais il était temps de me reconnecter à moi-même, de m’accomplir totalement et cesser de faire ce que les autres attendent de moi.

Aujourd’hui c’est une aventure, semée d’embûches, de difficultés, d’ascenseurs émotionnels, mais le bonheur et l’équilibre ça n’a pas de prix.

C’est une mission, celle de donner de la valeur au métier d’auteur, de valoriser l’autoédition qui est simplement une maison d’édition individuelle et qui doit répondre aux mêmes règles, aux mêmes critères qu’une maison d’édition traditionnelle.

C’est une gestion d’entreprise parce qu’être artiste, c’est aussi être chef-fe d’entreprise et la patience, la résilience sont de rigueur.

C’est une association Arts et Canailles, pour permettre aux enfants, à ma fille d’imaginer, de créer, de grandir à travers la découverte de domaines artistiques différents, en leur montrant que tout est possible.

 

De croire en eux et de s’écouter.

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